2

Image

On dit parfois qu’il y a les bâtonniers de l’intérieur et ceux de l’extérieur : ceux qui ne quittent pas le bureau du premier étage, et ceux qui parcourent le monde. Il faut un peu des deux.

La vie des avocats ne se limite pas aux affaires que leurs clients leur confient, aux luttes qu’ils mènent, aux normes qu’ils s’efforcent de maîtriser, à la gestion de leur cabinet ou aux craintes que les innovations technologiques inspirent.

Rayonner, c’est combler ce déficit de joie qui nous accable parfois, en nous faisant découvrir des lieux différents, des confrères d’autres pays, ou d’autres cultures. C’est se transformer en ambassadeurs de notre barreau.

Rayonner, c’est s’offrir, le temps d’une rentrée ou d’un colloque, un moment où les talents se donnent en partage, un moment sans ce souci de rentabilité qui continuellement nous abrutit, un moment où se construisent ces contacts si précieux pour briser dans l’œuf tout conflit.

Soutenir, c’est écouter, recevoir les confrères, recueillir leurs confidences. Soutenir, c’est trancher les différends, distribuer les conseils ou les remontrances.

Journée Portes Ouvertes
28 novembre 2018

A la rencontre du citoyen.

Tables de consultations, procès fictifs pour les adultes et les enfants, conférences et visites guidées, le barreau de Bruxelles, en concertation avec l’OBFG, a organisé une nouvelle journée Portes Ouvertes le 28 novembre 2018.

Les justiciables présents ont également été invités à compléter de manière anonyme un questionnaire visant à connaître leurs préférences sur des propositions qui leur ont été soumises.

Image

Une fois de plus,
cette journée a rencontré
un très vif succès

Globalement, force est de constater que la communication est une attente essentielle du client (devant la problématique des honoraires) et que la demande de compétence (souvent associée à la spécialisation) est clairement exprimée.

De même, l’orientation « conciliation » est très nettement préférée à l’agressivité et le choix de l’avocat sur conseil d’amis ou de proches supplante de loin les médias et le web.

Image

Rentrée solennelle

L’événement n’est pas un couronnement mais une occasion exceptionnelle de rayonnement et d’ouverture.

Tous les deux ans, la rentrée solennelle organisée par la Conférence du jeune barreau de Bruxelles et par l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles est l’occasion de participer à un programme riche et varié.
Projection du film « Ni juge, ni soumise », discours de rentrée, concert et réception ont permis à tous les avocats de se rencontrer et de se rassembler pour composer un barreau rayonnant et solidaire.

La rentrée solennelle permet d’accueillir des confrères étrangers et de nouer des amitiés et des collaborations constructives et exceptionnelles avec d’autres barreaux du monde entier.

Ce fut une nouvelle fois le cas le 18 janvier 2019.

 

Prix International des Droits de l’Homme
Ludovic Trarieux 2018
- 24 mai 2019 Nasrin Sotoudeh (Iran)

Créé en 1984, le « Prix International des Droits de l’Homme - Ludovic-Trarieux » est décerné à « un avocat sans distinction de nationalité ou de barreau, qui aura illustré par son œuvre, son activité ou ses souffrances, la défense du respect des droits de l’Homme, des droits de la défense, la suprématie du droit, la lutte contre les racismes et l’intolérance sous toutes leurs formes ».

Le bâtonnier Michel Forges, bâtonnier de l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles, le bâtonnier Yves Oschinsky, président de l’Institut des Droits de l’Homme du barreau de Bruxelles, le bâtonnier Bertrand Favreau, président du Jury du Prix International des Droits de l’Homme - Ludovic Trarieux, ont remis le Prix International des Droits de l’Homme - Ludovic Trarieux à Nasrin Sotoudeh le 24 mai 2019.

Avocate des journalistes, des prisonniers politiques et de militantes des droits des femmes en Iran, Nasrin Sotoudeh avait été condamnée, une première fois, à 11 ans de prison et radiée du barreau pour «propagande contre le régime». Elle n’avait dû sa libération conditionnelle anticipée en septembre 2013 qu’à une obligation diplomatique des dirigeants iraniens à la veille d’un déplacement aux Nations Unies à New York. Grâce à son courage et son obstination, elle a pu retrouver en août 2014 le droit de continuer à travailler en tant qu’avocate mais n’a été autorisée seulement à traiter des affaires civiles sans avoir le droit de défendre les suspects dans les affaires politiques ou relevant de la « sécurité ».

« Ce n’est pas pour notre plaisir
que nous nous sommes intéressés à la cause de la justice,
ce n’est pas par pure folie
que nous nous sommes engagés dans la mêlée,
c’est guidés par la voix de notre conscience
et la certitude de défendre le droit »

Ludovic Trarieux
à la tribune du Sénat de la République française - 1er juin 1900

 

Depuis 2017, Nasrin Sotoudeh avait pris la défense des femmes qui refusaient de porter le hijab.
A nouveau arrêtée le 13 juin 2018, Nasrin Sotoudeh a été informée le 11 mars 2019 du verdict prononcé par le tribunal révolutionnaire de Téhéran dans deux affaires ouvertes contre elle : 38 ans de prison et 148 coups de fouet. Elle est actuellement détenue à la prison d’Evin à Téhéran.

 

Image
Image

Hommage au bâtonnier
des Droits de l’Homme Louis Braffort
28 octobre 2019

Elu bâtonnier en 1939, le bâtonnier Braffort a dirigé l’Ordre avec force et courage
durant toute la seconde guerre mondiale.
Il s'opposa fermement aux mesures et abus de l'Occupant, élevant plus de 25 protestations.

Suite à l'arrestation de quatre avocats, coupables d'avoir soutenu l'illégalité de certaines dispositions, il brava le général von Falkenhausen, gouverneur militaire, en lui rappelant le droit des avocats de plaider selon leur conscience. Il protesta devant l'instauration du STO (Service du Travail Obligatoire). Brandissant la Constitution, il refusa d'appliquer les mesures concernant les avocats juifs leur interdisant d'exercer leur profession. Il refusa d'établir les listes de ceux qui devaient quitter le Barreau et de ceux qui pouvaient y rester et décida de ne plus publier le Tableau de l'Ordre, pour empêcher l'occupant d'identifier les avocats. Le bâtonnier Braffort agissait ainsi au nom de l'honneur de la Patrie et de la dignité humaine, mais aussi des valeurs essentielles du barreau : Indépendance, Justice, Droit, Liberté, Solidarité.

Le Bâtonnier Braffort paya son courage de sa vie. Le 23 août 1944, quelques jours avant la libération de Bruxelles, trois rexistes vinrent le chercher chez lui, rue Gérard, et le tuèrent de quatre balles dans la nuque, jetant son corps dans un champ à Wambeek, dans le Payottenland.

 

Un hommage du barreau
a eu lieu au Palais de justice
le 28 octobre 2019.
Cette date correspond
au 75ème anniversaire
de l’hommage
qui lui fut rendu par l’Ordre
le 28 octobre 1944

Image

Présence de la commission
droit immobilier à Batibouw

Les activités de la Commission de droit immobilier ont démarré en ce début d’année judiciaire 2019-2020.

Après une première présence au Salon de la Copropriété qui s’est tenu les 22 et 23 novembre 2019 à Brussels Expo, la Commission a poursuivi sur sa lancée en animant un stand au salon Batibouw qui s’est tenu du 29 février au 8 mars 2020. Ce projet a été mené en partenariat avec l’Ordre néerlandais.

L’objectif était d’offrir aux visiteurs des consultations de première ligne dans le domaine de l’immobilier, en ce compris dans celui de l’urbanisme. De nombreux avocats, dont des praticiens du droit public, se sont portés volontaires.

Les permanences sur le stand ont également été l’occasion de rencontres entre confrères exerçant dans des domaines et de rôles linguistiques différents, mais aussi d’échanger avec d’autres représentations professionnelles et services publics également présents durant le salon.
La Commission souhaite également améliorer le déroulement des expertises judiciaires, en matière immobilière.
A cette fin, des contacts ont été noués avec les magistrats du tribunal de première instance, en vue d’examiner de concert les aspects des expertises qui suscitent des difficultés et la manière d’y remédier.


 

Image

Membre d’honneur
du Barreau de Bruxelles

Me Yangambi, premier à bénéficier du titre de membre d’honneur du barreau de Bruxelles lors des cérémonies de la rentrée solennelle de janvier 2020.

Firmin Yangambi, est aujourd’hui bâtonnier de l'Ordre des avocats de la Tshopo, une des 26 provinces de la RDC.

Prisonnier politique, Firmin Yangambi avait bénéficié en mars 2019 de la grâce présidentielle. Il avait été condamné en 2010 à mort par la Cour militaire de Kinshasa/Gombe pour "détention illégale d’armes de guerre et tentative d’organisation d’un mouvement insurrectionnel".

Image

A l’époque le conseil de l’Ordre avait pris plusieurs motions suite à cette condamnation à mort de Me Yangambi.

Plusieurs résolutions demandant sa libération ont été votées durant l’incarcération de Me Yangambi dans la prison de Makala.
La protection qu’a reçue Me Yangambi de la part des avocats belges lui a été d’un grand secours.
Les délégations belges envoyées au Congo ont permis d’adopter des solutions constructives, dans le respect des normes et des autorités locales.

Image

35ème anniversaire
de la création de nos Ordres

La loi du 4 mai 1984 portant modification du Code judiciaire a organisé la formation de deux Ordres au sein de l’arrondissement de Bruxelles.

Trente-cinq années ont passé, et nous pouvons nous réjouir des relations harmonieuses qui existent entre tous les avocats bruxellois, qui sont tous membres d’un même barreau.

Sa Majesté le Roi a bien voulu rehausser de sa présence le 35ème anniversaire de la création de nos Ordres, le 5 février 2020 : l’événement a permis une chaleureuse rencontre, dans le cadre sobre de notre vestiaire !

 

Ce rassemblement témoigne
de l’adhésion de tous les avocats
aux valeurs communes
qui fondent notre profession

C’est dans ce lieu magique (ah, si ces armoires pouvaient parler !)
que les excellentes relations qui existent entre les deux Ordres, leurs bâtonniers et leurs conseils, et d’une manière générale, la collaboration permanente entre les avocats francophones et les avocats néerlandophones, notamment à l’occasion des stages « mixtes », ont pu être évoquées, sous l’œil bienveillant des Premières Présidentes et des Procureurs Généraux des hautes juridictions qui siègent au palais de justice.

La sobriété de cet événement n’en réduit pas l’importance : ce rassemblement témoigne de l’adhésion de tous les avocats aux valeurs communes qui fondent notre profession et nous rappelle la force du serment que les avocats néerlandophones et francophones ont tous prêté un jour, ensemble, devant la même Cour d’appel.

Oui, nous sommes fiers d’être avocats … et de le faire savoir !

Image

Plan du site


Extranet

Espace réservé exclusivement
aux avocats du barreau de Bruxelles

Palais de Justice

Place Poelaert - 1000 Bruxelles
T. 02.508.66.59
F. 02.508.64.53
ordre@barreaudebruxelles.be