Le moment est venu de rendre compte.
Le moment d’évoquer les deux années judiciaires qui s’achèvent, de penser aux projets initiés par le bâtonnier Sculier, qui ont pris de l’ampleur (l’Incubateur, la Radiographie, le Pli Juridique …), de songer aux défis qui viennent d’être lancés (la Maison de l’Avocat, l’AG des maîtres de stage, le contrat de stage revisité, …) et d’accueillir ceux qui seront portés par le bâtonnier Krings.
Les nombreuses difficultés auxquelles la crise sanitaire et économique nous confronte aujourd’hui nous interdisent de pavoiser.
Nous devons continuer à faire face, et rester solidaires.
Mais la gravité de l’instant et la lucidité ne nous interdisent pas d’évoquer la chaleur des rentrées, les discours à réveiller les plus somnolents, la réussite des activités de la Conférence, le succès et les émotions de nos cérémonies, de nos commémorations et de nos rassemblements, la qualité du service administratif, social et déontologique dont tout le barreau a chaque jour bénéficié.
Rien n’aurait été possible sans un conseil de l’Ordre dévoué et soudé, un cabinet du bâtonnier efficace, des secrétaires dynamiques, un BAJ exemplaire, des commissions plus actives les unes que les autres …
Rien n’aurait été possible sans l’adhésion générale, tantôt vive, tantôt silencieuse, à nos valeurs, à nos règles, à nos institutions, qui sont celles du barreau tout entier.
Le barreau, je l’aimais déjà avant de vivre les deux années judiciaires qui s’achèvent, mais j’ignorais qu’il recelait tant de richesse, tant de diversité, tant de grandeur et de rayonnement par-delà les misères du quotidien.
Hier, j’aimais le barreau ; aujourd’hui, j’aime les avocats.
Vive les avocats du barreau de Bruxelles !
Michel Forges, bâtonnier
